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Isabelle
Filatov
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COMPRENDRE POUR AGIR

À PROPOS
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Présentations

Mon métier est de concevoir, d’évaluer et de mettre en oeuvre des actions en faveur du développement humain durable, de la démocratie participative et de la survie de la planète.

J’ai exercé d’abord dans des organisations internationales, puis dans la société civile.

Ce site est destiné à me présenter aux divers partenaires et interlocuteurs que j’ai la chance de rencontrer dans mon engagement pour un monde meilleur.

Il détaille mes valeurs et mon parcours, parcours qui se résume dans l’expression : « Comprendre pour agir ».

Comprendre comment fonctionne le monde est une quête de tous les intants. C’est l’objet  des rubriques, « Formation » et « Publications ».

« Agir », pour traduire ses convictions en résultats concrets, c’est le but à atteindre. Je décris mes activités professionnelles dans la rubrique « Métier » et mes actions citoyennes dans la rubrique « Citoyenneté ».

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Présentations

Mon métier est de concevoir, d’évaluer et de mettre en oeuvre des actions en faveur du développement humain durable, de la démocratie participative et de la survie de la planète.

J’ai exercé d’abord dans des organisations internationales, puis dans la société civile.

Ce site est destiné à me présenter aux divers partenaires et interlocuteurs que j’ai la chance de rencontrer dans mon engagement pour un monde meilleur.

Il détaille mes valeurs et mon parcours, parcours qui se résume dans l’expression : « Comprendre pour agir ».

Comprendre comment fonctionne le monde est une quête de tous les intants. C’est l’objet  des rubriques, « Formation » et « Publications ».

« Agir », pour traduire ses convictions en résultats concrets, c’est le but à atteindre. Je décris mes activités professionnelles dans la rubrique « Métier » et mes actions citoyennes dans la rubrique « Citoyenneté ».

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Présentations

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Comment agir efficacement pour le développement humain durable et pour les libertés publiques? 

Ce site biographique a pour but de me présenter à divers partenaires et interlocuteurs qui ont les mêmes centres d'intérêt.

Mon parcours se résume dans l’expression :

 

« Comprendre pour agir ».

Comprendre comment fonctionne la société est une quête de tous les instants. C’est l’objet  des pages, Formation  et  Publications.

Agir est le but ultime: mes principales activités professionnelles et associatives sont évoquées plus bas, et aussi sur les pages Expérience et Conférences.

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Lettres

Une formation littéraire exerce l’esprit à détecter les couches de sens que peut contenir un texte, une parole, une déclaration. On apprend à comprendre ce que dit une personne au plus près de ses intentions, de sa « vérité »,  et on apprend aussi à détecter le « sous-texte », l’implicite, la charge émotionnelle latente, l’information cachée.

 

Après une classe préparatoire au lycée Fénelon à Paris et une licence à la Sorbonne, je suis entrée à l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-aux-roses.

Après cette formation littéraire, j’ai hâte d’en savoir plus sur l’économie et sur la science politique.

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Economie et sciences politiques

Très vite je rejoins la London School of Economics, où j’obtiens un diplôme passerelle en Politique Internationale et Comparée, puis un Master en Economie Politique Internationale.

 

Revenue en France, je complète ma formation avec un DEA d’économie appliquée à Sciences-Po Paris, où je commence à travailler comme enseignant-chercheur.

 

Mon mémoire de Master est publié dans une revue scientifique, et je suis contactée par un professeur de l’Université de Yale, aux USA, qui me propose une bourse pour rejoindre son Centre d’Etudes Stratégiques.

C’est à cette époque, et grâce à tous ces éminents professeurs et collègues, que commence ma réflexion sur l’action collective.

Comment des individus, des collectivités, qui ont des intérêts communs, parviennent-ils à s’organiser pour promouvoir le bien public en dépit des pièges que sont les intérêts divergents, les rapports de pouvoir et la faillite des institutions ?

En Relations Internationales, la théorie dite « des régimes »  traite exactement de ce problème. En économie, les outils de réflexion sont, par exemple, la théorie des biens publics et de l’action collective.

 

Ces approches aident à comprendre pourquoi certaines bonnes idées réussissent et pourquoi d’autres échouent. Elles peuvent s’appliquer à tous les domaines, des alliances militaires jusqu’à la la lutte contre le réchauffement climatique. 

Au milieu de cette quête du « comprendre », j’entre peu à peu dans la vie professionnelle, d’abord à Sciences-Po, puis à Yale. Ces années d’étude m’ont donné une méthode de recherche, de critique et de partage collaboratif à travers les colloques, les publications, etc.

Dans notre pays, les chercheurs sont rarement des décideurs, et vice versa. Pourtant, le décideur doit posséder une passion de la vérité qui l’amène à sans cesse réajuster ses opinions et à ré-évaluer ses actions.

 

Comprendre le monde est un exercice collectif, et agir sur le monde l’est encore plus.

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Agir

Passionnée par la recherche de solutions, j’ai un fond d’optimisme qui s’est parfaitement épanoui lors de mes séjours aux Etats-Unis et en Angleterre.

 

Après mon passage à Yale, j’ai la chance d’entrer presque directement dans mon coeur de métier, qui est d’évaluer et d’imaginer des politiques économiques, sociales et environnementales.

 

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) vient de rencontrer un gros succès avec la création du Rapport sur le Développement Humain. Sous la houlette de Mahbub-ul-Haq et d’Inge Kaul, il a créé une mesure du « développement humain durable » qui vise à concurrencer le PIB comme indice de référence des politiques publiques.

 

Le PNUD prend un réel leadership intellectuel dans la réflexion sur ce qu’est le « développement » et, par conséquent, sur ce que peut être l’« aide au développement ».

 

Un pays « développé » est un pays où les habitants créent tous les jours de la valeur qui leur permet de vivre plus longtemps, plus heureux, plus libres et plus informés, sans nuire aux générations futures.

Des idées pour un monde meilleur

Dans les années 1990, le PNUD se dote d’un Bureau de Recherche sur le Développement, où j'entre comme analyste, puis conseillère principale. Dans ce laboratoire d’idées, nous publions des ouvrages, livres, monographies et articles scientifiques, dont certains sont listés dans la page Publications.

 

Le PNUD m’apprend aussi à faire une sorte de « service après vente » des idées nouvelles : susciter l’adhésion, le débat, attirer l’attention des médias et des décideurs...

 

Notre ouvrage sur la taxe Tobin, qui propose des idées concrètes de mise en place, a un fort retentissement dans les chancelleries et dans la société civile, avec la création d'ATTAC deux ans plus tard (association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne). Nous sommes reçus à l'Elysée pour y présenter nos travaux.

 

Notre livre sur les biens publics mondiaux participe à la réflexion sur la refonte de l’aide au développement.

 

Deux de nos études sur les effets délétères de la libéralisation internationale des services financiers poussent le FMI a retirer cette mesure de sa liste des « conditionnalités » requises pour l’assistance aux pays en faillite.

Global public goods
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L'entreprise

familiale

L'entreprenariat est un monde plus imprévisible, moins codifié que la fonction publique.

 

C’est pour mieux le connaître que je décide de travailler dans le secteur privé, auprès de mon mari qui est en train de fonder un réseau de cliniques d’ophtalmologie. Cela tombe bien, car j’ai deux enfants en bas âge, et un troisième petit garçon arrivera bientôt.

 

Tout en apprenant à mener à bien des projets, je continue ma réflexion sur la société humaine et sur les sources possibles du progrès.

Toute entreprise, qu’elle soit publique ou privée, est au service du public. Le secteur privé fournit des biens que les gens ont envie d’acheter. Le secteur public fournit des biens dont les gens ont besoin, mais qu’ils ne peuvent pas se procurer individuellement:   des biens publics comme la justice, la sécurité, la santé publique, les libertés, un environnement sain et durable...

 

Dans les deux cas, public comme privé, il faut fournir ces biens avec de la rigueur et un grand sens des responsabilités.

 

Au final, un citoyen est comme un chef d’entreprise, il a un devoir de surveillance. Si les politiques sont « nos salariés », comme disent les Gilets Jaunes, les citoyens ne doivent pas s’endormir aux commandes.

 

L’entrepreunariat, le détachement par rapport aux titres et aux postes, me conduisent peu à peu à privilégier une action 100% citoyenne.

L'action  citoyenne

En réalité, j'ai toujours été attirée par l'action citoyenne.  A 24 ans, j’écrivais ceci dans un journal étudiant :

 

« Il faut enseigner aux élèves à vivre la démocratie : à connaître le pouvoir qu’ils détiennent en tant qu’ électeurs, aux niveaux municipal, régional et national, à écrire à leur député pour influencer son vote sur tel ou tel sujet, à monter des associations, à utiliser la presse, à recueillir des fonds  ... »

 

J’ai toujours voulu exercer une vigilance citoyenne, un rôle, aussi minime soit-il, dans le débat public. Mes lettres de réaction à l’actualité ont été publiées dans Le Monde, le Financial Times, etc.

 

Revenue à Vichy, sur les terres de mon enfance, je suis confrontée, en 2016,  à une information perturbante : une zone de chimie lourde, centrée autour d’une raffinerie d’éthanol destinée à l'industrie du pneumatique, va se contruire aux portes de la ville. La santé des habitants, le tourisme, le thermalisme, tout semble devoir être sacrifié.

 

Il faut écouter tous les protagonistes avant de se faire une opinion. Les premiers mois sont une période de consultation et de documentation.

Mais nos inquiétudes se confirment, sur l'existence de ce projet et sur son caractère particulièrement polluant.

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La mobilisation

Partie d’un petit cercle d’amis et de voisins, la riposte prend forme.  En trois ans, nous recueillons plus de 5000 signatures, organisons 25 manifestations et presque autant de réunions publiques.

 

Je me souviendrai toujours de cette question angoissée posée par une femme lors d’une réunion publique :

« Mais que pouvons-nous faire ???!!! »

 

Dans sa voix, dans son visage, il y avait la conviction d’une impuissance qui a toujours été, qui est, et qui sera.

 

Ce désarroi décuple mon énergie. C’est le moment de mobiliser les outils d’analyse et de communication que j’ai pu apprendre dans ma vie, et aussi d’encourager les autres à mobiliser les outils qu’ils ont, et que je n’ai pas.

 

Petit à petit, le projet polluant s’éloigne, le Maire déclare qu'il est enterré et, sans le bénéfice du recul, nous pouvons dire que la mobilisation citoyenne a peut-être payé.

 

Nouvelles pistes de recherche

En nous engageant dans le mouvement Danger Montpertuis, nous avons découvert des réalités que nous n’aurions jamais pu connaître autrement: mille-feuille administratif, rétention de l'information, prise de décision incompréhensible, étiquettes politiques à contre-emploi, ...

C’est dans les relations entre les citoyens et les pouvoirs publics que la surprise se transforme en stupéfaction. En effet, nos interlocuteurs nous traitent d'entrée de jeu, comme des parias et nous attaquent même en justice.

Nous avons mis le doigt sur quelque chose, mais sur quoi ?

A partir de 2020, mon engagement dans l'association Anticor m'ouvre de nouveaux horizons.

Il y a maintenant du travail à faire pour comprendre l'origine de ce fossé entre le peuple et les élus, pour décortiquer les sources du désespoir de la femme qui avait crié :

« Mais que pouvons-nous faire ???!!! »

 

Comprendre, pour agir.

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